Podcast #CulturesKarnott n°14 : Karnott, l'arbitre ultime pour l'équité au sein de la CUMA
François HIVERNAT partage son expérience suite à l'installation de Karnott sur la CUMA de Paulhac, ainsi que ses conseils pour un usage optimal de la...
Christophe LEMMENS partage son retour d’expérience sur l’utilisation de Karnott pour optimiser la gestion de son exploitation, améliorer son suivi des activités agricoles, faciliter les contrôles phyto 🚀
Dans cet épisode, nous avons le plaisir d’accueillir Christophe Lemmens, entrepreneur agricole en Belgique, près de Liège. Christophe utilise Karnott depuis 2021 pour suivre et optimiser son activité, qui couvre un large spectre de travaux agricoles, allant des travaux du sol à la pulvérisation, en passant par l’épandage de matière organique. Avec un carnet de plus de 220 clients et des milliers d’hectares à gérer, il nous partagera son expérience, les bénéfices concrets qu’il tire de Karnott, ainsi que quelques anecdotes qui illustrent l'importance d’un bon suivi des opérations. Bonne écoute !
Bonjour Christophe, alors merci beaucoup de participer au podcast. Je vais te laisser te présenter, présenter ton entreprise, le nombre d'équipements Karnott ainsi que les travaux qui sont suivis par Karnott.
Christophe Lemmens, j'ai une entreprise agricole en Belgique, près de Liège. Nous utilisons Karnott depuis apparemment 2021. Je ne connaissais pas la date exacte, c'est Servane qui me l'a dite. Alors, on fait beaucoup de fermes à façon. J'ai fait un peu le total des hectares que l'on suivait plus ou moins sur toutes les fermes, et donc tout ce qui concerne le labour, les semis, le travail du sol, les déchaumages, la préparation et surtout la pulvérisation, donc suivi de culture, et là, ça représente plus ou moins 480 hectares. Dans ces hectares-là, il y a des contrats de pommes de terre ou de légumes. Je ne travaille pas tous ces hectares-là chaque année. Maintenant, j'ai d'autres clients chez qui on va travailler aussi. J'étais un peu étonné aussi, on a plus ou moins un carnet de 220 clients, donc il faut quand même arriver à gérer tout ça. Chez nous, il y a deux postes principaux : c'est tout ce qui est arrachage de betteraves. On a deux intégrales à betteraves, semis également de betteraves, donc ça représente plus ou moins 650 hectares de betteraves à arracher. On a aussi tout ce qui est épandage de matière organique solide. Donc on est équipé avec deux automoteurs type Terragator, et là, ça représente plus ou moins 45 000 tonnes de fumier/compost à épandre sur l'année.
Et ça, ça me fait vraiment un secteur de travail assez large et un panel de parcelles de cultures qui ne reviennent pas systématiquement chaque année. Et alors, j'ai regardé sur Karnott les parcelles qui étaient encodées. J'arrive à 9 540 hectares. Donc c'est déjà pas mal. Mais je ne vais pas sur toutes les parcelles chaque année, donc c'est pour ça qu'on s'y perdait un peu. On avait l'outil de Léa pour encoder, mais on n'encodait pas toujours. On avait des carnets, on avait des agendas, et je passais mon temps à feuilleter les agendas. Il y a des choses qui n'étaient pas notées. J'ai eu des fils de clients qui venaient de temps en temps nous donner des coups de main pour faire des déchaumages, et on oubliait de noter. Puis on se demandait : ça a été fait, ça ? Quand ? Où ? Et de là est venu le fait de vouloir utiliser Karnott. C'est lors d'une réunion avec notre syndicat des entrepreneurs, Agro Services. On est venu nous présenter les boîtiers Karnott, et c'est là qu'on a réfléchi avec mon associé. Parce que nous sommes deux associés, et on s'est dit pourquoi pas, et on a essayé. Donc on a démarré, au début avec quatre boîtiers Karnott, et maintenant nous en avons sept.
Donc ce qui a déclenché le besoin d'une solution connectée, c'était vraiment les oublis ?
Tout à fait, c'était surtout ça, et le besoin de s'y retrouver, parce que parfois on notait "semis" ou "déchaumage" à une telle date, mais on ne savait plus quelle parcelle, quel client. Alors ça, c’est compliqué. Il fallait retéléphoner au chauffeur ou, dans mon cas, je connais plus ou moins les clients, alors on déduisait : on est allé là, c’est certainement cette date-là que tu as déchaumé là-bas… On a aussi, comme chez vous je pense, un suivi au niveau AFSCA. Il faut quand même avoir des fiches parcellaires complètes. Pour le suivi des cultures, j’utilise Géofolia, qui est relativement complet aussi, mais il y a toujours le problème d’encodage : si on ne met pas les travaux qui ont été effectués, ce n’est pas le programme qui va le faire pour nous.
Oui bien sûr. Parce que vous avez combien de chauffeurs ?
Donc nous sommes deux associés. Il y a ses deux fils qui travaillent avec nous en tant qu’étudiants, et il y en a un, depuis cette année, qui est rentré dans l’entreprise avec nous.
Oui, donc vous avez potentiellement cinq personnes qui sont amenées à intervenir et donc à prendre des notes des différentes activités qu'il y a eu ?
Et puis il y a quelques extras aussi. Il y a des fils de clients, voire certains clients qui ont un peu de temps et qui viennent de temps en temps en renfort pour nous aider à rouler. Parce que, comme toutes les entreprises agricoles, on a des pics de travaux. Il faut faire tout en quinze jours, et on n’a que quatre bras quand on est à deux, et ce n’est pas toujours évident. On a plus ou moins nos travaux principaux. Donc mon associé, Roland, lui, c’est tout ce qui est plutôt betteraves. Moi, c’est principalement tout ce qui est épandage mécanique et pulvérisation. Et ça, c’est quand même pas mal non plus à suivre. L’année passée, en proportion, ça représente 5 000 hectares de production. Je vais parfois travailler sur des parcelles en Hollande aussi. Donc le parcellaire est très large et parfois on oublie où on est allé.
Comment ça se passe au niveau des traitements phyto en Belgique ? Quand vous êtes une entreprise, est-ce que vous avez un agrément comme en France pour pouvoir intervenir chez d'autres ?
Oui, donc on a une phyto-licence ici.
Donc c'est une licence chez vous ?
Oui, il y a plusieurs types de phyto-licences. Il y a la phyto-licence pour l’ouvrier qui serait sous ma coupole, on va dire. Lui, c’est la P1. Il y a la P2, c’est tout ce qui est cultivateurs, qui peuvent acheter et utiliser des produits phyto. Et moi, en tant qu’entrepreneur, j’ai une P3, où je peux acheter et vendre des produits phyto et faire un conseil de suivi de culture.
"Une fois, il (le contrôleur phyto) me téléphone, il me demande si je suis à mon hangar et je lui dis oui, « j’arrive », il me dit. Et quand il est arrivé, il me dit : "Tel jour, à telle heure, tu étais où ?" J’ai ouvert mon application Karnott, j’ai regardé, et j’ai répondu que j’étais sur telle parcelle. Là, il a été un peu soufflé."
Ok, c'est très clair, merci beaucoup. Alors si on revient un petit peu sur Karnott, comment êtes-vous organisés dans votre entreprise autour de Karnott ? Quelle est un peu l'organisation ? Comment ça s'est mis en place chez vous ?
Bon, au début, comme beaucoup, on a un peu patiné. Évidemment, c’est prendre le boîtier, ne pas oublier de le mettre sur les machines quand on démarre. Ça, c’était un souhait que j’ai émis lors d’une dernière réunion : quand on oublie de mettre le boîtier, c’est de pouvoir rajouter un travail, parce que sinon les tableaux ne sont pas complets.
Donc ça, les chauffeurs, ils n’ont pas grand-chose à gérer quand tout a été encodé et quand les boîtiers ont bien été attribués aux machines. Le boîtier est placé, on roule et on ne s’en occupe plus. C’est moi, derrière, qui m’occupe de toute la partie administrative et tout ce qui est facturation. Et là, c’est à moi d’aller rechercher les informations sur la page de Karnott. Et quand les boîtiers ont bien été mis, il n’y a pas de souci, on retrouve tout, et ça, c’est super. Les chauffeurs ont en charge d’encoder la parcelle, ce qui n’est pas toujours fait non plus. Mais comme le travail a été attribué à une parcelle, on sait aller mettre le client à la bonne parcelle. On arrive toujours à retrouver, à retomber sur ses pattes. Même si ce n’est pas le bon outil, on sait encore le changer par la suite aussi, ce qui est pas mal, donc ça marche bien. Mais au début, c’est vrai qu’il y a une mise en route à faire. Mais les chauffeurs, limite, à part prendre le boîtier et le mettre sur le tracteur, ben ils n’ont pas grand-chose à faire.
Non, effectivement. Et puis après il y a toutes les habitudes qu'il y avait avant et qu'il faut changer, comme penser à prendre le Karnott, ajouter les parcelles. Effectivement, c'est quand même assez pratique quand les chauffeurs rentrent directement les parcelles pour qu'après vous n'ayez plus qu'à consulter les données en fin de journée.
Tout à fait.
Voilà donc tu disais tout à l'heure que tu avais un associé, Roland. Est-ce que lui aussi met le nez dans Karnott ou c'est essentiellement toi qui gères ?
Non, très peu, il met très peu le nez dans Karnott. C’est moi qui gère. Maintenant, son fils, Arnaud, qui est rentré dans l’entreprise, commence à gérer avec moi, parce que ça devenait quand même relativement lourd pour moi tout seul de gérer tout ça. Donc lui, maintenant, essaie de remettre un petit peu d’ordre, d’autant plus qu’on a lié Karnott avec LEA, et ça, c’est un peu lourd à gérer aussi. Quand on oublie des choses, c’est parfois lourd. Mais Léa est bien pour avoir vraiment le tableau complet.
C’est ce qui me manque un peu chez Karnott. Apparemment, vous êtes en train de travailler dessus, et j’espère bien, à plus ou moins court terme, ne plus travailler qu’avec vous.
D'accord. Alors c'est quoi le tableau complet dans Léa ? Ça correspond à quoi ?
D'avoir la fiche de toutes les prestations qui ont été effectuées chez un client.
D'accord. Donc effectivement, vu qu'on se dirige vers la gestion de chantiers, on va commencer à pouvoir rentrer tout un tas de prestations sur Karnott et donc plus de détails que ce qu'il y a à l'heure actuelle.
C'est très détaillé chez vous, mais quand on veut faire un export sur Excel, c'est assez imbuvable parce que c'est tellement complet. J'ai commencé à regarder des tutos, j'ai commencé à pouvoir gérer un peu, à trier les carnets, les tableaux Excel. Mais bon, c'est quand même une étape en plus, c'est dommage, c'est clair à l'écran. Et puis, sur Excel on nage un peu.
Effectivement, c'est parce qu'on affiche plein de données pour qu'elles puissent être retraitées si besoin après. Mais c'est tout à fait entendable le fait que tout le monde n'ait pas besoin d'autant d'informations, évidemment.
Pour enchaîner donc sur l'organisation chez vous. On sait qu'il est important finalement que tout le monde dans une entreprise (ou autre) adhère à la solution Karnott pour qu'elle soit vraiment bien implantée. Est-ce que chez vous ça s'est tout de suite bien implanté ? Est-ce que vous avez rencontré des difficultés ?
Non, pas spécialement de difficultés, non. Le deuxième fils de Roland a voulu gérer un peu l’histoire aussi, alors on s’est retrouvé avec des doubles matériels, des doubles parcelles… Donc il a fallu faire un peu de tri. C’est quand même l’idéal quand c’est une seule personne qui gère au départ. Quand plusieurs gèrent, on se retrouve avec des doublons. Et ça, il a fallu refaire un tri la première année. Sinon, à part ça, c’est très facile à gérer.
Tout à l’heure, on parlait du fait que vous aviez pris Karnott parce qu’il y avait des oublis de saisie, il y avait une grosse activité, donc c’était dur avec tout ce qui se passe de toujours tout remplir. Est-ce qu’aujourd’hui Karnott répond à ce besoin ? Est-ce que vous vous y retrouvez complètement ? Est-ce que vous avez noté des différences entre l’activité que vous releviez avant à la main et l’activité maintenant qui est enregistrée automatiquement ?
C’est certain qu’il y a une différence au niveau des oublis, il n’y en a plus. Ça m’a obligé à acheter un deuxième écran sur mon portable. Maintenant, j’ai Karnott qui est sur un écran et mon programme de facturation de l’autre côté. Comme ça, je sais tout de suite, quand je remplis le tableau, où on est allé, quelles parcelles et remplir. Donc c’est quand même un gros plus et ça m’aide franchement à ne plus rien oublier et à avoir des tableaux vraiment complets. Et les fiches culturales, maintenant, sont tip-top !
"De toute façon, à partir du moment où on a retrouvé de deux ou trois travaux, les Karnott se payent, il n'y a pas de problème."
Est-ce que vous avez des petites anecdotes où Karnott justement vous a aidé ?
J’en ai une à laquelle j’ai pensé particulièrement. On a l’AFSCA ici. Je ne sais pas si vous avez la même chose en France. C’est l’Agence Fédérale pour la Gestion de la Chaîne Alimentaire.
Alors ça doit porter un autre nom en France, j'imagine, mais il doit y avoir quelque chose de semblable.
Oui, donc on est quand même très fortement surveillés au niveau phyto. Les locaux phyto sont inspectés et, comme j’ai plusieurs clients, plusieurs ont leur stock phyto chez moi. Donc quand j’ai un contrôle, l’AFSCA débarque chaque fois chez moi. Maintenant, le contrôleur, je commence à le connaître, puisqu’il vient 2 à 3 fois par an chez moi, en fonction des différentes exploitations qu’il doit contrôler.
Une fois, il me téléphone, il me demande si je suis à mon hangar et je lui dis oui, « j’arrive », il me dit. Et quand il est arrivé, il me dit : "Tel jour, à telle heure, tu étais où ?" J’ai ouvert mon application Karnott, j’ai regardé, et j’ai répondu que j’étais sur telle parcelle. Là, il a été un peu soufflé. J’ai précisé chez qui j’étais ainsi que les produits mis. Il y avait une plainte d’une femme qui avait dit qu’il y avait une mauvaise odeur, qu’on avait utilisé un produit interdit… Donc là, j’ai pu vraiment prouver que j’étais bien sur la parcelle et au moment qu’il demandait. Là, il a quand même été un petit peu étonné, quoi.
Ok, donc le suivi un peu à la trace, ça a du bon.
Ah oui, ça oui. Et une autre anecdote, c'est plutôt pratique. Donc j'étais de l'autre côté de Maastricht, en Hollande. J'étais arrivé sur une parcelle avec le GPS et je suis tombé en panne avec mon pulvérisateur. J'ai attrapé un gros piquet avec la rampe et en démontant la rampe, j'ai le tube hydraulique qui a explosé contre mon smartphone. Donc mon téléphone était HS, je ne savais plus téléphoner, j'ai su me réparer mais on se demandait où j'étais. Arnaud, le fils de mon associé, a su voir où j'étais grâce à la balise Karnott. Il est arrivé en voiture parce qu'il savait que j'étais en panne mais ne savait pas depuis combien de temps. Mais il est arrivé à moi et j'ai pu quitter la parcelle et reprendre la route en suivant en voiture. Sinon je ne sais pas comment je serais arrivé.
Ah oui, donc il a eu le réflexe d'aller sur Karnott pour voir où tu étais. Et du coup venir un peu à la rescousse.
Voilà, c'est ça.
C'est un bon usage. Ça, c'est quelque chose qu'on entend en particulier chez les viticulteurs, ceux qui travaillent en France sur des coteaux très pentus, où du coup ils surveillent régulièrement l'avancée de leurs chauffeurs pour savoir si par exemple, ils n'ont pas eu un accident ou autre, ils vérifient qu'ils avancent très régulièrement et si besoin comme ça ils peuvent intervenir directement.
Voilà voilà.
Donc il y a le côté quand même un petit peu sécurité parfois aussi qui intervient.
Ce jour-là, ma femme essayait de me joindre, il y a plus personne qui arrivait à me joindre. Donc on ne savait pas où j'étais, ce qui se passait. Donc c'est pour ça qu'Arnaud a décidé de prendre la voiture et de venir me trouver et m'aider à réparer.
Moralité : il faut donner accès à Karnott à votre femme.
Mais je lui ai donné accès, elle a l'accès, mais de là à aller voir, c'est tout autre chose.
Alors si on revient sur la partie facturation. Donc comment ça se passe la facturation chez vous ? À quel rythme vous facturez ? Et est-ce que vous avez noté du coup des différences depuis que vous utilisez Karnott ?
Alors la régularité de facturation est très mauvaise chez moi. Dans beaucoup d’entreprises agricoles, je pense, on dit chaque année qu’on va facturer plus souvent, mais quand on est pris dans les travaux, en plus la météo de l’année passée était très mauvaise. On a été fort pris, on se dit toujours "le prochain jour de pluie, on va s’y mettre", mais on a toujours travaillé sur un matériel ou l’autre. Et puis il fait un peu bon, on réessaye, on perd un temps fou à chipoter dans l’atelier ou sur les routes. Et la facturation, on se dit toujours "on fera ça demain ou le soir". Donc je facture un peu plus souvent, mais pas assez souvent.
Maintenant, Karnott m’aide justement, parce que comme je ne facture pas souvent, quand on revient trois ou quatre mois après, se rappeler ce qui a été fait, ça c’est très compliqué. Avec Karnott, on arrive à tout rechercher. Donc de là, mon deuxième écran me permet de remplir mes tableaux toujours dans LEA et sans Géofolia. Comme ça, je peux tout bien remplir avec les dates exactes et les parcelles qui ont été traitées et où il y a des déchaumages qui ont été faits… Et donc ça, ça m’aide grandement. Mais c’est encore un travail assez assidu à faire. C’est pour ça que je n’ai pas encore tout à fait terminé mon année 2024.
Comment c'est amorti chez vous, le coût de Karnott aujourd'hui ?
Bon, l'amortissement, faut avouer qu'on y a jamais trop pensé. C'est une aide pour nous. Donc c'est un mal nécessaire. On n'a pas fait de calcul de rentabilité sur ça. De toute façon, à partir du moment où on a retrouvé deux ou trois travaux, les Karnott se payent, il n'y a pas de problème.
D'accord, c'est assez assez efficace.
Alors on va terminer avec deux trois questions. Aujourd'hui, tu es client depuis 2021. C'est ce qu'on disait au début. Et du coup, si vous vouliez adresser au Christophe de 2021, qu'est-ce que tu lui dirais ? Est-ce que Karnott, c'est toujours le choix qu'il fallait faire ?
Oui, j'en suis persuadé. C'était le choix à faire. On aurait pu prendre plus de boitiers au départ, ce qui nous aurait évité des oublis ou bien des ratés. C'est pour ça que cette année, on en a repris trois en plus il me semble. Maintenant tous les tracteurs sont équipés avec une balise. Au départ, on jouait avec les balises d'un tracteur à l'autre et parfois on oubliait la balise. On est persuadé du système.
Quel argument tu donnerais à tes homologues pour s'équiper de Karnott ou pour mieux l'utiliser? C'est quoi les bonnes astuces finalement?
Les astuces, comme je l'ai déjà dit, ne pas l'oublier (le Karnott). Maintenant, faire le bon encodage au départ, donc les bons outils, les bonnes largeurs, ne pas oublier d'encoder tout ça, c'est toujours le problème. Enfin, le problème entre guillemets, c'est l'encodage de départ qui fait l'efficacité de l'application. Et ne pas vouloir être plusieurs à s'occuper de tout.
Bien se répartir qui fait quoi exactement. Donc oui, donc il faut bien faire la formation avec Servane au départ pour être sûr que tout soit bien nickel, bien prendre ses Karnott et bien s'organiser autour de qui fait quoi effectivement.
Et bien dernière question alors entre 1 et 10, quel est le niveau d'adoption de Karnott dans l'entreprise ?
On va dire qu'on est jamais parfait. On va mettre 8.
Huit parce qu'il manque encore quelques éléments. Alors tu disais tout à l'heure, par exemple, le fait d'ajouter des interventions manuellement, c'est ça ?
Oui, les interventions manuellement. Et une autre chose, on fait beaucoup d'épandages de matières organiques, comme je l'ai dit. Nous, on ne travaille à la tonne, pas à l'hectare. Donc pouvoir lier l'intervention avec le nombre de tonnages qu'on aura épandu sur une parcelle, ça pourrait être intéressant sans devoir aller dans un autre onglet. On a voulu un peu jouer avec ça au départ, mais il faut aller chercher les observations. Ça devient un peu lourd, quoi.
Ok, donc ajouter le tonnage avec le nombre d'unités qui ont été faites.
Ok, ça marche. Eh bien merci beaucoup, c'est tout pour moi.
Merci, C'était très agréable.
Un grand merci à Christophe pour cet échange riche en retours d’expérience et en anecdotes concrètes sur l’utilisation de Karnott. On a pu voir à quel point une solution connectée peut faciliter le suivi des travaux agricoles, améliorer la gestion des interventions et même apporter une aide précieuse en matière de traçabilité et de sécurité. Si cet épisode vous a intéressé, n’hésitez pas à le partager et à nous faire part de vos retours. À très bientôt pour un nouvel épisode !
À propos du podcast #CulturesKarnott : Anne - manager Karnott - présente le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectées. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.
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