Pour ce 3ème hors-série spécial été, partons à la découverte de deux structures agricoles aux profils différents, mais à la problématique commune : mieux suivre leurs chantiers pour mieux facturer. Nous retrouvons d'abord Mickaël et Frédéric, président et trésorier de la CUMA de la Seudre, qui utilisent Karnott depuis 1 an. Puis direction la Seine-Maritime avec Pierre, associé de l’ETA Pesqueux, client depuis 5 ans. Chez les uns comme chez les autres, Karnott a permis d’améliorer la fiabilité des données, pour une gestion optimisée et une facturation transparente.
"L'objectif est je pense à l'avenir d'équiper tous les outils de Karnott, ça va être une évidence parce qu'il y a de bonnes remontées."
Frédéric : Frédéric Gorichon, trésorier de la CUMA de la Seudre.
Mickaël : Mickaël Daunat, président de la CUMA de la Seudre.
Frédéric : On est adhérents CUMA depuis 30 ans. Le 22 mars 2025, la CUMA aura 30 ans. On fête nos 30 ans cette année, et depuis 1 an, on est devenus utilisateurs de boîtiers Karnott. Aujourd'hui, on dispose de 36 boîtiers sur un parc matériel de...
Mickaël : 40 outils ! En fait, l'objectif c'est de, je pense, à l'avenir équiper tous les outils de Karnott, ça va être une évidence parce qu'il y a de bonnes remontées, voilà.
Nous sommes une vingtaine d'adhérents, mais surtout dans l'élevage. On est vraiment une CUMA basée sur l'élevage quand même, polyculture élevage. Les matériels faucheuses, bennes épandeurs...
Frédéric : ... une grosse activité faucheuse, andainage, matériel de fenaison, une grosse activité transport (plateaux, bennes), un petit peu de matériel de semis (semis en combiné, semis en simplifié), labour, voilà. Pas de matériel de récolte, ni moissonneuse batteuse, ni presse, ni presse cubique, round baller... pas de ça.
Frédéric : Je dirais pour avoir des remontées d'informations justes. Auparavant on avait que des boîtiers avec des compteurs mécaniques, mais très compliqué de retrouver de la donnée horaire ou hectare ou distance parcourue...
Mickaël : ...des carnets perdus aussi, beaucoup de carnets perdus, du mal à facturer aux adhérents, du mal à facturer tout court du coup on se cassait la tête à reprendre des engagements, des trucs comme ça. Aujourd'hui, on se pose plus la question.
"Au moins, on travaille sur de vraies unités, ha, distance, temps. Très grosse remontée d'informations sur les coûts d'entretien de machines, les pièces d'usure, où sont les machines pour une meilleure organisation des chantiers."
Frédéric : Alors je dirais moi les bénéfices qu'on peut en retirer... Au moins on travaille avec des vraies unités. Que ce soit des hectares, des distances travaillées, des temps à la parcelle. Une très très grosse remontée d'informations pour tout savoir sur les coûts d'entretien de machines, les pièces d'usure, où sont les machines c'est important, la disponibilité mais une remontée d'informations qui est hyper importante...
Mickaël : ...et une meilleure organisation du chantier aussi parce que du coup c'est vrai qu'une machine, on voit qu'elle est arrêtée... pour organiser les chantiers c'est quand même mieux.
Frédéric : ...savoir où sont les machines car quand on va sur l'application, des fois on ne sait plus vu le nombre de machines qu'on a où sont positionnées les machines, ce n'est pas de faire du flicage pour savoir si la machine travaille mais au moins on sait que hop la machine elle a fini ou quand on est quelques jours sans l'utiliser, par exemple à cette saison, comme il y a une activité un peu moins importante, on va sur le type de matériel qu'on recherche, on sait où il est stationné et on peut le récupérer.
Et après, pour traiter toutes ces données là, on a mis de la matière grise en route et ça a été assez compliqué mais très bénéfique. Comme il y a tellement de données avec lesquelles on peut travailler, ça nous laisse beaucoup d'idées de calculs de coût/hectare, temps de travail à l'hectare donc ça laisse énormément de possibilités. On est très curieux d'aller chercher de l'unité de calcul. Cette année, je ne vais pas dire que ça nous a simplifié le temps de travail parce qu'on a été curieux d'aller faire des comparaisons par rapport à certains adhérents, avoir des moyennes à l'hectare.
"Il y a tellement de données avec lesquelles travailler, ça laisse énormément de possibilités."
Mickaël : Oui, savoir si on devait prendre des unités à l'hectare ou à l'heure donc là on a fait des calculs soit à l'heure soit à l'hectare selon les fermes et après on a fait un vote. Du coup on a présenté tous les modes de calcul et les adhérents ont choisi s'ils voulaient être facturés sur de l'hectare, sur des heures ou sur des kilomètres. C'est pour ça qu'on s'est cassé la tête la première année. Enfin, ce n'est pas moi qui me suis cassé la tête, c'est la secrétaire qui s'est cassé la tête mais voila, c'est moi qui parle mais ce n'est pas moi qui ai fait le travail. Mais du coup je sais qu'elle s'est cassé la tête à faire exploitation par exploitation et si on prenait des hectares ou des heures et du coup elle a fait des calculs les uns en face des autres et ça nous a permis de mieux choisir notre mode de calcul. on a trouvé que des matériels étaient beaucoup mieux à l'hectare, beaucoup plus justes, et que des trucs étaient beaucoup mieux à l'heure pour certains types de matériels, certains types de travaux. Et ça auparavant, tu ne pouvais pas le savoir. C'est vrai que ça c'est des avantages que Karnott nous a donné quand même.
Frédéric : Après, la prise de décision a été mise au débat, à vote à bulletin secret et on a délibéré sur les choix : à l'heure, à l'hectare, au kilomètre
Mickaël : Mais avec toutes les infos que nous avait envoyé Karnott, on a collecté toutes les infos, on les a mises en face des fermes et voilà ça nous a donné des résultats. On était une vingtaine, une quinzaine à la réunion.
Frédéric : Donc c'est beaucoup de travail, mais hyper intéressant !
Mickaël : Enfin là, la première année ça a été beaucoup de travail parce que maintenant on ne changera plus, on sait que les faucheuses on les prendra à l'hectare... On sait qu'il y a des trucs qu'on ne changera plus. Après, peut-être que des trucs vont être modulables encore dans quelques temps mais dans l'ensemble...
Voilà ce qu'on peut dire ! Maintenant tu pourras faire des coupes ! (rires)
Alors nous c'est l'entreprise Pesqueux de Touffreville-la-Corbeline dans le 76. On est 3 associés et on a une dizaine de salariés. Et après, en Karnott, on est équipés depuis 2020 et on en a acheté 10 au départ et on en a repris deux à la suite pour compléter.
"On s'est aperçu qu'on perdait énormément comme travail entre le travail effectué et la facturation, du fait qu'on avait peut-être pas forcément les bonnes surfaces indiquées, tout n'était pas toujours marqué, et puis les oublis quoi."
Au départ c'était pour suivre les chantiers de moisson ; tous les chantiers de récolte, moisson, ensilage, arrachage de betteraves : les saisons pour nous les plus fortes en terme de travail.
Et pour quelles raisons, quel besoins, est-ce que vous avez pris Karnott ?
On a pris Karnott parce qu'on commençait à être plus nombreux, répertorier tous les bons de travaux devenait compliqué et c'est vrai qu'on s'est aperçu qu'on perdait énormément comme travail entre le travail effectué et la facturation du fait qu'on avait peut-être pas forcément les bonnes surfaces indiquées, tout n'était pas toujours marqué, et puis les oublis quoi.
"Au quotidien, ça nous a sérieusement aidé. Aujourd'hui pour suivre tous les chantiers, on passe par Karnott. Christelle au bureau répertorie tous les travaux pour la facturation et ça se fait plus facilement."
Et donc quels sont les bénéfices aujourd'hui, maintenant que ça fait 5 ans que vous utilisez Karnott ? Qu'est-ce que ça vous a apporté au quotidien et même pour le suivi ?
Au quotidien, ça nous a sérieusement aidé parce qu'aujourd'hui pour suivre tous les chantiers, on passe par Karnott. On veut regarder où en sont les chauffeurs, on ne les appelle pas forcément, on les suit par Karnott, et pour la facturation c'est pareil, aujourd'hui, Christelle est au bureau, elle répertorie tous les travaux et puis ça se fait plus facilement.
Toutes les données remontent automatiquement ?
Oui.
Les parcelles sont ajoutées ?
Voila, après il y a un travail en amont derrière aussi, pour que ce soit lisible et puis facil, mais une fois que c'est fait ça se passe bien !
Donc c'est adopté ?
Voilà, c'est ça.
Merci beaucoup pour ce petit retour d'expérience !
Encore un grand merci à Mickaël, Frédéric et Pierre de nous avoir si sympathiquement reçu et d'avoir répondu à nos questions.
À propos du podcast #CulturesKarnott : Les coachs client Karnott présentent le premier podcast qui parle d'agriculture et de viticulture connectée. Vous entendrez ici des personnes qui ont intégré la solution Karnott dans leur quotidien. Comment cette solution connectée, à la base destinée à remplacer les carnets de travaux est devenue un outil incontournable. Ici vous pourrez découvrir, apprendre, comparer. Bienvenue sur @CulturesKarnott ! Bonne écoute.
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